CHOUX


Dès l’Antiquité, le chou se répand dans le bassin méditerranéen.
Jusqu’à l’époque de César, on le mangeait « en tige », comme les brocolis. On commence ensuite à le consommer « pommé », en grosses têtes. Croisements et hybridations ont donné, au fil des siècles, les nombreux types de choux que nous connaissons aujourd’hui.
On en dénombre à présent plusieurs centaines d’espèces.
Dans le groupe des choux pommés classiques, on distingue habituellement les choux à feuilles lisses (ou choux cabus), tels le chou blanc, le chou vert, le chou rouge, et les choux à feuilles cloquées, comme le chou de Milan.
Le chou blanc fait partie de la famille des crucifères comme les autres choux. Riche en nutriments, ce légume d’hiver est très peu calorique. Il s’agit d’un chou pommé qualifié de « cabus », ses feuilles étant lisses et étroitement superposées. Facile à cultiver en raison de sa grande capacité d’adaptation au froid, le chou potager est l’un des illustres membres de la famille des crucifères. Malgré son nom, ses feuilles lisses sont vert pâle à
l’extérieur tandis que celles de l’intérieur sont blanches. Sa saveur est plus douce que le chou rouge.
Les atouts du chou : il est riche en fibres, en antioxydants, en vitamine C (200g de chou cuit couvre 40 à 50 % du besoin quotidien), il stimule le transit intestinal et diminue les risques d’apparition de cancers.
Le chou blanc se déguste cru ou cuit.
Retirer ses premières feuilles et le couper finement pour le savourer en
salade.
Blanchies quelques minutes dans de l’eau bouillante, les feuilles de chou blanc seront plus digestes. Elles seront également plus faciles à farcir.
Très polyvalent, le chou se déguste aussi bien râpé en salade que cuit en ragoût (une bonne potée !), sans oublier la célèbre choucroute préparée à partir de chou fermenté. Dans le coleslaw américain, le chou blanc est accompagné de carottes râpées, raisins secs et de mayonnaise. Un peu d’huile de sésame et de vinaigre de riz lui donneront une saveur japonaise. Mais en dehors de ces recettes notre imagination est limitée face au chou blanc ! Voici quelques idées pour redécouvrir ce légume :
Chou

CHOU BLANC

CHOU BROCOLIS

CHOUX de BRUXELLES

Le Chou de Bruxelles souffre d’une image parfois dépréciée et est souvent boudé par les enfants pourtant c’est un légume facile à cuisiner, savoureux et nutritif. Très riche en vitamine B9 ou acide folique, le chou de Bruxelles est un des légumes recommandés pendant la grossesse afin d’aider à couvrir les besoins plus élevés en cette vitamine. Le chou de Bruxelles est aussi source de vitamines B6 et C, de fibres et de potassium.
Comme les autres il contient aussi des glucosinolates qui contribueraient à nous protéger des cancers, particulièrement ceux du poumon et de l’appareil digestif. Préparez vos choux de Bruxelles en les coupant d’abord à la base et en retirant les feuilles défraîchies, si nécessaire.
Cuisez-les ensuite à l’eau bouillante durant 20 à 25 min pour éviter de leur faire perdre leur saveur et leur croquant. Ils sont cuits lorsque la lame du couteau pénètre facilement.
Puissant de goût, le chou de Bruxelles apprécie les mariages avec des aliments aux saveurs toutes aussi marquées.
En salade, braisé ou en gratin, le chou de Bruxelles est simple et facile à apprêter, mais il peut aussi s’intégrer à des plats raffinés. S
on partenaire idéal est la pomme de terre avec qui il réalise de délicieux stoemps (écrasés de légumes à la Belge) ou purées. Froid, il donnera une salade originale en entrée, avec des cranberries, des noix, du roquefort.
Et pourquoi pas le sucré-salé? Le chou de Bruxelles aime aussi les pommes, les châtaignes, les raisins secs et le miel. A tester

CHOU FLEUR

Le chou-fleur est un légume de la famille des crucifères. Il est de saison de septembre à avril et se consomme aussi bien cru que cuit.
Avec seulement 50 kcal pour une portion de 200 grammes, le chou-fleur se classe parmi les légumes les moins caloriques !
Par ailleurs, il est bien pourvu en vitamines B et C ainsi qu’en fibres. C’est un aliment dont il serait dommage de se priver !
On ne le sait pas toujours mais le chou-fleur se prête à de multiples préparations. Pour séduire votre famille et/ou vos invités, vous pouvez le servir cru, accompagné d’autres crudités, le préparer en gratin ou même en faire des beignets…
Pour préparer un chou-fleur en bouquets, c’est très simple : Commencez par retirer, à l’aide d’un grand couteau, la base du trognon et les feuilles vertes. Divisez-le en bouquets réguliers appelés « fleurettes ».
Puis, faites-les tremper cinq minutes dans de l’eau vinaigrée.
Rincez à l’eau courante et laissez égoutter. C’est prêt !

CHOU FRISE

Le chou pommé frisé ou chou de Milan (Brassica oleracea) est un légume feuille appartenant à la famille des Brassicacées. Originaire d’Europe, cette plante sauvage a donné naissance à des sous-espèces présentant des caractéristiques extrêmement diverses au fil des siècles.
Son importance majeure dans l’alimentation des Français remonte au Moyen Age et on lui reconnaît de nombreux bienfaits et vertus sur notre santé.
Légume universel, le chou est une des composantes essentielles de l’alimentation traditionnelle. À chaque région de France sa spécialité à base de chou.
Longtemps associé à des plats roboratifs, le chou retrouve aujourd’hui toute sa place dans des préparations légères et raffinées. D’un apport énergétique faible, le chou est un légume très riche en vitamines. Il apporte également fibres, constituant ainsi un légume allié de votre bien-être.
Le chou de Milan est délicieux cru, en salade. Il se consomme également cuit, dans une potée, une soupe ou farci. Il se marie également très bien avec le poisson.
Astuce: Pour les intestins un peu sensibles, faites blanchir vos feuilles de chou à l’eau bouillante pendant 10 min. Jetez l’eau et égouttez le chou, puis passez le un bref instant sous l’eau fraîche pour conserver son beau vert. Poursuivez ensuite la cuisson selon la recette choisie. Vous pouvez aussi rajouter des graines de cumin ou d’anis vert dans l’eau de cuisson pour faciliter la digestion.

CHOU KALE

Frisé et non pommé, le kale est la variété de chou la plus proche du chou sauvage. C’est d’ailleurs le seul chou à se présenter sous forme de feuilles… sans tête !
Encore peu connu en France, le kale possède beaucoup d’autres noms. Parmi lesquels, le « chou frisé » ou le « chard ». C’est un légume ancien, semble-t-il déjà connu dans l’Antiquité, et courant sur les tables du Moyen Âge. Il revient sur le devant de la scène culinaire depuis les années 2010.
Réputé pour être un légume « santé », le chou kale possèderait de nombreuses vertus dont une teneur exceptionnelle en vitamine C puisqu’il couvrirait, pour seulement 100 g consommés, 150 % des besoins quotidiens en cette vitamine ! On l’aime cru comme cuit.
Cru, il se déguste en salade ou en smoothie.
Cuit, il se cuisine comme les autres choux : en soupe, en purée, à la vapeur, sauté au wok avec d’autres légumes…

Pour préparer le kale, il suffit de bien nettoyer les feuilles à l’eau, de les sécher, d’enlever la tige et la nervure centrale, puis de les couper en morceaux. L’astuce ? Pour assouplir les feuilles un peu trop coriaces, frottez-les entres elles après les avoir ciselées puis arrosées d’huile d’olive.

En salade, il peut se déguster avec des céréales (petit épeautre, quinoa, boulgour…), des légumineuses (lentilles vertes ou corail…) ou s’ajouter à d’autres légumes (carottes, concombre, radis, betterave…), des graines (tournesol, sésame,
pignons de pin…) et une vinaigrette à base d’huile d’olive coupée avec de l’huile de sésame ou de colza, ou
encore de l’huile de noix

CHOU POINTU

Le chou pointu, aussi appelé « chou nouveau », est une variété printanière. On voit rarement ce petit chou au cône vert, tendre et légèrement sucré qui possède également des feuilles plus foncées. Il appartient à la famille du chou blanc. On le récolte au printemps et en été.
Riche en fibres et en vitamine C, son goût délicat fait des merveilles dans de nombreuses recettes.
On peut consommer le chou pointu aussi bien cru que cuit. Il est souvent utilisé pour remplacer le chou chinois comme sous forme de curry ou dans un wok de légumes.
Dans une tarte, un cake ou en accompagnement de viandes et de poissons, découvrez vite ce chou à la drôle de forme !
Il se conserve pendant une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Sa saveur ne ressemble en aucun point à celle du chou d’hiver. Plus digeste, on retire ses grandes feuilles vertes
foncé pour n’en déguster que le cœur.
Il est délicieux cru en salade, farci, braisé, en potée, en accompagnement d’une viande ou encore en gratin.
Les atouts du chou :
il est riche en fibres, en antioxydants, en vitamine C (200g de chou cuit couvre 40 à 50 % du besoin quotidien), il stimule le transit intestinal et diminue les risques d’apparition de cancers.

CHOU RAVE

Légume-racine cultivé depuis la préhistoire, le chou-rave n’a jamais connu une grande popularité et après avoir été associé aux périodes de guerre il est tombé peu à peu dans l’oubli.
Grave erreur ! En effet les bienfaits du chou-rave sont nombreux.
Comme tous les crucifères, le chou-rave est riche en vitamine C.
Associé à des légumineuses, il permettra également une meilleure absorption du fer par l’organisme pour mieux lutter contrer les rhumes et autres infections de saison.
Sa haute teneur en acide ascorbique confère au chou-rave, d’importantes propriétés antioxydantes. De nombreuses études démontrent que la consommation régulière de crucifères joue un rôle dans la prévention des cancers, notamment ceux du poumon, de l’estomac et des reins.
Le chou-rave peut se consommer indifféremment cuit ou cru.
Râpé en salade avec des carottes, en potage, en purée, gratiné, rissolé, il trouvera forcément sa place à votre table.
En plus des caractéristiques physiologiques du navet avec lequel il a longtemps été confondu, son goût s’en approche également lorsqu’il est cuit.
Sachez que les fanes du chou rave sont également comestibles et se cuisinent comme les épinards

CHOU ROMANESCO

CHOU ROUGE

Le chou rouge fait partie de la famille des choux « cabus », à l’aspect lisse et luisant. Il est rond ou ovale, jamais très gros. Sa couleur rouge foncé provient de pigments anthocyaniques bleus et rouges. Selon la nature du sol sur lequel il pousse, il peut varier du rouge-fuchsia au rouge violacé en passant par le pourpre. Riche en nutriments, ce chou bien pommé gagne à être cuisiné tout au long de l’hiver. Plus doux et plus tendre que les autres choux, il se consomme facilement cru, en salade.
Préparation : Retirer les premières feuilles du chou rouge, le couper en quatre afin de pouvoir retirer plus facilement son cœur dur, puis l’émincer finement, s’il est destiné à être dégusté cru.
Cuisson : Cuit, le chou rouge devient bleu-violet. Afin de préserver sa belle couleur, il doit être cuisiné avec un trait de vinaigre blanc, de cidre ou de vin. Le chou rouge est délicieux en soupe. Cuisiné à la poêle ou en cocotte, il aime être associé à des lardons ou bien de la saucisse fumée (de Morteau par exemple). Il accompagne volontiers les volailles (poulet, pintade…), le canard ou un roti de porc.
En salade, il se savoure par exemple à la mode du Nord, avec des harengs fumés. Il apprécie également être associé aux pommes, raisins secs, noix et au roquefort.
Pendant des siècles, le chou a aussi été un médicament. Il avait, dans l’Antiquité, la réputation de chasser la mélancolie. Grecs et Romains en mangeaient pour lutter contre les effets de l’ivresse. De nos jours, dans tous les pays où le chou est l’aliment de base, la fréquence des cancers et des maladies cardiovasculaires est moindre. Le chou, en effet, combine une richesse en fibres et en antioxydants (vitamine C et carotènes) avec d’autres substances protectrices, ce qui en fait un aliment particulièrement protecteur.